La bienveillance c’est la propension d’une personne à favoriser le bien-être d’autrui et son bonheur sans négliger son propre bien-être.
Google a fait réaliser une recherche sur ce qui améliore l’efficacité des équipes. C’est le projet Aristote, mené par une chercheuse à Harvard, Julia Rodvoski en 2012.
Voici les 5 critères importants qui ressortent de cette étude :
- La sécurité psychologique : la capacité à s’exprimer et prendre des risques sans se faire rabrouer par un leader.
- La co-dépendance : la capacité et la confiance partagée entre les membres de l’équipe dans la production d’un travail de haute qualité
- La clarté des structures et des buts : les objectifs et les plans pour les atteindre sont-ils clairs ?
- Le sens : travaillons-nous ensemble à quelque chose d’important pour chacun d’entre nous ?
- L’impact : croyons-nous fondamentalement que notre travail compte ?
La bienveillance est essentielle dans la vie communautaire. Les expériences menées en psychologie montrent que le facteur le plus important du bien-être c’est le soutien social. C’est aussi ce que j’ai pu repérer durant plus de 15 ans d’interventions dans les entreprises, qu’elles soient grandes ou petites. Aussi, après avoir formé des centaines de personnes à la gestion du stress, l’acceptation du changement, la pleine conscience, la communication…je me suis rendu compte que le facteur essentiel à l’atteinte des objectifs de ces formations c’est le lien social. Et donc, il n’y a pas de formation psy efficace s’il n’y a pas de bon lien social. La solution pour améliorer le lien social, c’est de travailler en amont sur la communication bienveillance Assertive (CBA). La formation à la bienveillance se traduit par le développement de capacités comme
- Développer son empathie,
- Respecter l’autre et soi-même,
- Savoir gérer ses émotions notamment dans un contexte relationnel difficile,
- S’intéresser authentiquement à l’autre.
Un formation à la bienveillance améliore la qualité de vie des salariés et des managers, diminue les conflits, réduit les arrêts de travail.Dépliant offre de formation Bienveillus 2018-2019
Le Bien-être et la QVT
Une étude du MIT et Harvard montre qu’un salarié heureux est 2 fois moins absent, 6 fois moins malade, 9 fois plus loyal.
Notre société est une nouvelle fois en pleine mutation. Les individus sont de plus en plus tournés vers eux-mêmes. Les sociologues, plus mesurés, appellent les nouvelles générations les « indépendants hédonistes ». Que ce soient les jeunes ou les moins jeunes, ils sont d’une part fort demandeurs de bien-être et requièrent de la bienveillance des autres mais d’autre part n’ont pas appris à en donner. Ajoutons que beaucoup se reposent sur les institutions, l’état ou leurs entreprises pour subvenir à leurs besoins et à leurs conforts de vie.
Dans ce contexte on voit se poursuivre très souvent des ambiances de travail délétères et une incapacité à y faire face. Pourtant, si elle veut attirer les talents et changer son image auprès des consommateurs l’entreprise devra évoluer pour proposer un fonctionnement structurel et managérial différent. C’est ce que font une partie des start-up puisqu’elles sont majoritairement créées par les générations Y et Z. Les autres entreprises devront s’adapter pour ne pas mourir. Pour favoriser ce changement, la bienveillance est la solution.
Innovation managériale
Nous savons tous que les relations peuvent se dégrader à grande vitesse et saper la vie au travail entre deux personnes et dans tout un service. Si l’on travaille en amont (si possible, par la prévention) ou même en curatif on peut améliorer la vie quotidienne au travail (on y passe au minimum 7h par jour).
Selon Frederick Hersberg, psychologue américain, il y a 5 facteurs touchant à la nature du travail et qui ont un impact direct sur la motivation et la satisfaction. Or la satisfaction et la motivation sont corrélées à la performance et donc à la rentabilité de l’entreprises.
Ces 5 facteurs sont :
- Le contenu du travail : sa variété,
- le caractère stimulant des tâches et des missions,
- Le sens des tâches pour les personnes qui les exercent,
- La qualité des relations,
- Les feedbacks sur les tâches (remarques constructives et en particulier la reconnaissance du travail bien fait).
Mieux communiquer dans l’entreprise :
L’entreprise c’est un regroupement de personnes différentes avec leurs propres individualités et leurs propres fonctionnements communicationnels. Il s’agit à la fois d’harmoniser la communication et de faire d’une part en sorte que le personnel comprenne et intègre le message et les valeurs de l’entreprise et d’autre part que ces personnes s’entendent et se comprennent le mieux possible dans un contexte de bien-être.
Communiquer cela s’apprend.
La philosophie de Bienveillus est, vous l’avez compris, d’être dans une communication bienveillante et non violente. Apprendre à être moins agressif dans la relation est fondamental pour la qualité de vie au travail. Tout le monde en bénéficie : salariés, managers et chefs d’entreprises.
Cohésion d’équipe
Le manque de cohésion a des effets inverses de la bienveillance : perte de sens au travail, difficulté à se rendre au bureau, mauvaise ambiance qui ruine la créativité.
Mettre en place des activités ludiques avec un fondement éducatif permet de construire ou retrouver une cohésion dans l’équipe.
Nous avons un grand nombre d’exercices de Team Building qui sont très efficaces à entretenir l’harmonie dans une équipe et pour toute sorte d’objectifs comme : libérer la créativité, apprendre à résoudre des problèmes en équipe, travailler la concentration sur une tâche, créer un climat de sécurité psychologique, renforcer la communication, conduire le changement, construire une nouvelle équipe soudée…
Le stress
Le coût du stress pour la collectivité est énorme et le coût du stress par entreprise est important et pourrait être évité par une simple formation pratique qui apporte des outils aux salariés et aux managers.
Ne pas gérer le stress coûte à l’entreprise. Pourquoi ?
Le stress est responsable de nombreux troubles fonctionnels, organiques, psychologiques et sociaux
- Fonctionnels (Troubles cardiaques, Troubles musculo squelettique, Troubles gastro-intestinaux, Maux de tête…),
- Organiques (Baisse des défenses immunitaires et donc plus de petites infections comme de plus grosses maladies…),
- Psychologique (Anxiété, Dépressions, Burn-out…),
- Diminution des fonctions cognitives (diminution de l’attention, concentration, mémorisation),
- Sociaux / au travail
- Hausse des arrêts maladies, augmentation des accidents de travail,
- Intensification de la fréquence et de la gravité des conflits interindividuels,
- Augmentation des erreurs et des défauts,
- Difficultés à travailler en équipe,
- Irritabilité
Les risques psycho-sociaux (RPS) sont accrus lorsque la contexte de l’entreprise n’est pas favorable, c’est-à-dire stressante et non-bienveillante. Le burn-out au travail c’est un épuisement, souvent observé chez des salariés ou des managers qui sont habituellement efficaces, impliqués et performants. Il est dommage de devoir se passer de ces personnes dans les entreprises parce qu’elles sont allées trop loin dans les challenges qu’elles se donnent et le travail qu’elles accomplissent.
Savoir où se trouvent ses limites, mieux gérer les stresseurs externes et internes, savoir cloisonner le domaine professionnel et le personnel et avoir une bonne hygiène de vie sont les éléments-clés pour réduire les RPS.